Quels sont les différents formats de papiers et feuilles d’impression ?

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Voilà une heure que votre chef vous a demandé d’imprimer des affichettes en A5. Votre graphiste, elle, vous a conseillé de distribuer des flyers en A6. Sans parler du service reprographie qui vous demande tout naturellement « les brochures, en A3 ouvert / A4 fermé c’est bon ? ». Au secours, tous ces « A - quelque chose » vous font peur… C’est bien simple, vous avez regardé votre cahier (un A4) et noté dans votre to do : déchiffrer les formats papier. Cela tombe bien, on en connaît un rayon, et nous sommes ravis de vous aider.

1. Définition : qu’est-ce qu’un format de papier ?   
2. Format de papier et normes internationales.
3. Comment fonctionnent les tailles des feuilles d’impression ?
4. Dimensions et équivalences des papiers format A.
5. Dimensions et équivalences des papiers format B.     
6. Dimensions et équivalences des papiers format C.     
7. Comment choisir votre format de papier pour vos documents à imprimer ?
8. Comment bien préparer son fichier d’impression selon le format choisi ?
9. Quels sont les autres types de formats d’impression ?

Définition : qu’est-ce qu’un format de papier ? 

Le format d’un papier correspond tout simplement au couple “largeur x longueur”. On parle souvent de 21 x 29,7 cm. pour désigner une feuille classique de bureau par exemple. Toutefois, la fabrication des feuilles se faisant sur d'énormes cylindres, à partir de pâtes à papier, il existe une myriade de dimensions. Pour plus de commodité, et afin de parler le même langage, les formats de papier ont été normalisés selon des standards internationaux adoptés par la plus part des papetiers et imprimeurs.

Formats de papier et normes internationales.

A l’exception des Etats-Unis et du Canada, la majorité des pays expriment les formats de papiers dans les normes iso 216 et iso 269. Cette standardisation permet de respecter une proportion entre format pour que chaque nouveau “pli en deux” génère une nouveau format standard (deux fois plus petits mais proportionnel). Cela évite la perte de papier du passage d’un format à un autre, notamment lors des opérations de massicotage chez un imprimeur.

Ces formats normés portent le suffixe A, B ou encore C, suivi d’un chiffre, indiquant le nombre de fois ou le format de base a été coupé. Si en France on connait bien le format A4 classique (21 x 29,7 cm. adopté en 1967), les pays anglophones utilisent plutôt le format US Letter légèrement plus petit (21 x 27 cm).

Minute culture : on doit la nomenclature « format A » à Walter Porstmann, Berlinois de son état.   

Comment fonctionnent les tailles des feuilles d’impression ?

Les formats standards s’expriment à partir d’une dimension de base : imaginez une grande feuille mesurant 118,9 cm par 84,1 cm. C’est notre point de départ, le point 0. D’ailleurs, on appelle ça un « format A0 ». Sa surface totale est de 1m².

Pliez maintenant cette feuille en deux par le grand côté, vous obtenez un A1. Continuez l’opération et voici un A2 ! Vous l’aurez compris : à chaque fois que vous divisez par 2 la plus grande dimension de votre surface, vous obtenez un nouveau format allant du A0 au A10. Le chiffre derrière le « A » indique ainsi le nombre de divisions par 2 qu’a subit notre feuille de départ, la feuille format A0.

Dimensions des papiers : un schéma pour comprendre

Si vous avez besoin de tester pour mémoriser, arrachez une feuille de votre cahier, ou munissez-vous d’une feuille de l’imprimante du bureau. La plupart du temps, il s’agit d’un A4. Pliez-la en 2 par son grand côté : voici un A5, pliez-la de nouveau et voici un A6. Votre graphiste (et votre flyer) n’a qu’à bien se tenir !

Et pour encore plus de clarté, un schéma ci-contre.

Formats papiers standard : dimensions en centimètres, millimètres et équivalences.

Les pliages et les origamis c’est sympa, mais ce n’est pas idéal pour travailler depuis un écran d’ordinateur ! Si on commence à parler de moitié de moitié de A2 pour désigner un A4, bonjour les quiproquos. Pour vous faciliter la tâche, voici un tableau récapitulatif des formats standard de papier. Si vous travaillez votre design à partir d’un logiciel type Canva, qui privilégie les pixels pour s’exprimer, utilisez les équivalences.

On vous fait gagner du temps ! Reportez vous directement au tableau qui correspond à votre besoin :

• Les formats A sont largement utilisés dans le “print” traditionnel pour la création de documents tels que des brochures, ou des flyers.
• Les formats B, plus grands que les formats A, sont appréciés pour les documents qui doivent être visibles de plus loin, ou contenir beaucoup d’informations. La proportion qui existe entre les formats A et B permet d’obtenir des formats intermédiaires. Par exemple, un format B5 sera plus grand qu’un format A5, mais plus petit qu’un format A4.
• Les formats C sont utilisés pour les dimensions d’enveloppes. Il existe un rapport mathématique entre les formats A et C, afin qu’une feuille A4 rentre parfaitement dans une enveloppe C4 (malin !). A noter que le format administratif standard correspond au format DL, dans lequel glisser un document de 21 x 10 cm. (ou une feuille A4 pliée en 3).

Dimensions et équivalences des papiers format A.

Dimensions et équivalences des papiers format B.

Dimensions et équivalences des papiers format C.

Et si on veut plus petit ?

Il suffirait de continuer la logique (la division par 2), ou de s’en remettre au sur mesure (pour un stickers par exemple). Cela dit, il est rare d’imprimer sur plus petit, surtout quand un façonnage est nécessaire : la fibre pourrait ne pas supporter un pli et votre document pourrait se déformer.

Et si on veut plus grand ?

Cette fois, il suffit de multiplier : on obtient ainsi 2A0, 3A0… Ou plus ! A noter que pour les très grands formats, les imprimeurs travaillent sur des “tables à plat” ou des traceurs jet d’encre qui ont des lèses (largeur) beaucoup plus importantes.

Comment choisir votre format de papier pour vos documents à imprimer ? 

Maintenant que nous avons fait un peu de géométrie, choisissons ensemble le format qui correspond à votre objectif de communication. Quel format pour quel document ? Selon la résistance souhaitée, le façonnage nécessaire, le mode de distribution et la quantité d’informations à placer, vous n’aurez pas les mêmes exigences. Ci-dessous, quelques exemples :

• Rame de papier, cahier « grand format », feuilles à petits carreaux… Non il ne s’agit pas de la liste des fournitures scolaires à acheter ! Ce sont des exemples parlants de ce que représente un A4. Le format A4 est celui pris en charge par la plupart des imprimantes domestiques et peut convenir à l’impression d’ affichettes, de tracts, ou de papiers à lettre .
• Livres, brochures, et documents reliés : pour parler d’eux, on utilise non pas une mais deux dimensions. En effet, ils ne font pas la même taille selon qu’ils sont ouverts (ou dépliés) ou refermés. Ainsi, une brochure dite « classique » (de la taille d’un grand cahier une fois fermée) sera « A3 ouvert / A4 fermé ». Mais on peut aussi la retrouver en plus petit, soit un « A4 ouvert / A5 fermé ».
• Format cartes postales et  flyers : ces petits supports imprimés doivent se glisser facilement partout. Leur objectif est de communiquer un message souvent informel ou éphémère. Ainsi, on privilégie le petit A6 ! Ce petit format, ainsi que le A5 et le 21 x 10 cm. (non normé A-) est également privilégié pour les cartes de voeux, les cartons d’invitation et la correspondance.
• Posters et grandes affiches : si vous voyez les choses en grand façon abribus, privilégiez une impression en 118,5 x 175 cm. Aïe… Il semblerait que cela ne corresponde à aucun des formats mentionnés plus haut. Oui pour certains produits spécifiques, les formats le sont tout autant. Pour cela, rien de mieux que lesdimensions personnalisées .
• Cartes de visite etcartes de fidélité : ici, on oublie aussi les normes précédemment citées, et on part sur un standard du portefeuille, le 85 x 55 mm.
• Impression grands formats sur supports spéciaux. Même si les formats A1 et A0 peuvent être appropriés, “à projet sur mesure, dimensions sur mesure” ! L’impression sur de grandes tables à plat ou machines jet d’encre permet en effet d’atteindre des dimensions plus importantes, quitte à travailler avec plusieurs lés (à la manière d’un papier peint).

Pour connaître tous les formats disponibles en standards, selon le document que vous souhaitez imprimer, reportez-vous à notre guide des formats :ici.

Comment bien préparer son fichier d’impression selon le format choisi ?

Avant de commencer votre design, préparez votre “planche de travail”. En effet, il est nécessaire de bien visualiser l’espace d’expression disponible et d’écarter les pièges. Quelques conseils ci-dessous ! 

Préparer une maquette pour travailler dans le bon format.

Même si vous visualisez votre document dans votre tête, il peut-être utile de passer par cette étape pour ne rien oublier, ou faire participer qui de droit ! En effet, une fois vos éléments griffonnés sur un brouillon, faites passer votre maquette au service d’à côté qui pourra mieux visualiser le document et y placer ses propres remarques (toujours mieux que par email, une fois les impressions lancées non ?). En tant qu’imprimeurs, nous constatons souvent que les véritables vérifications se font à l’étape du bon A Tirer. Parfois, un autre format aurait été plus adapté, aux vues des modifications et ajouts demandés à la dernière minute ! Une maquette papier peut vous éviter ce type d'erreurs et les allers / retours. 

Dans le cas d’un document plié (à 2, 3 volets ou plus !) et/ou avec une orientation spécifique, une maquette sera judicieuse pour bien visualiser votre mise en page. Prenons un exemple concret : un dépliant 2 volets, A5 fermé.

• si son orientation est verticale, il faudra alors travailler un document en 14,8 x 21 fermé / 21 x 29,7 ouvert.
• si son orientation est horizontal, il faudra alors créer un document en 14,8 x 21 fermé / 14,8 x 42 ouvert.

Si on vous a perdu, suivez le schéma ci-contre !

Prévoir des marges

Une fois votre maquette et votre format définis, n’oubliez pas que votre document comporte plusieurs zones de travail qui ont un impact sur l’espace final dont vous disposez : 

• Au delà de vos dimensions finies, prévoyez des zones de débord . En effet, en tant qu’imprimeurs, nous travaillons souvent sur le format A3 (ou SRA3 - voir plus bas les " autres formats ") sur lequel nous pouvons apposer plusieurs fois votre design. Par exemple, sur un A3 nous disposons deux répétitions de votre A4, que nous couperons ensuite; c’est le massicotage. Bien que très précise, cette opération de façonnage peut induire un léger décalage au delà de votre design et créer une marge blanche → mieux vaut prévoir un débord de votre design (une continuation), pour éviter cet effet disgracieux.
• Zone sensible ou zone de sécurité. A l’inverse, si la lame du massicot venait à se poser un peu à l’intérieur de la zone imprimée, elle pourrait grignoter certains éléments de votre design → nous vous conseillons de ne pas placer d’éléments importants dans cette espace. A l’intérieur de cette zone, se trouve votre zone tranquille… Ou presque ! Pensez également aux marges autour des perforations (dans le cas d'une reliure spirale, ou pour pour des intercalaires), aux surimpressions au jet d'encre qui nécessitent aussi une marge (produits avec une DLC ou DLUO), etc.

Dans notre guide des formats, nous vous détaillons les espaces pour optimiser la création et l’impression de vos brochures, cartes de visites, flyers, etc. selon le format choisi.

Travailler dans le bon format, en fonction de votre logiciel de création.

Selon que vous travailliez sur des outils gratuits ou payant, en anglais ou en français, il vous faudra définir en amont vos dimensions de document. Nous vous livrons un rapide tour d’horizon des paramétrages et options, par outil : 

Dans la suite office.

Il faut utiliser les options de mise en page pour choisir format et orientation de votre document (ou de votre diaporama s’il est question de PowerPoint). Attention toutefois au mode d’expression de vos dimensions : 4:3, 16:9, Format US (équivalent A4) → Nous vous conseillons d’utiliser les tailles personnalisées pour sélectionner en amont largeur et longueur, dans l’unité qui vous convient. 

Créer un document sur Canva.

Sur cet outil gratuit (pour les fonctions de base), disponible en ligne, vous pouvez créer votre document à partir d'un modèle préconçu ou d'une page vierge. Dans la barre de recherche disponible depuis l’écran d’accueil, il vous suffit de faire une recherche par format ou thématique. Vous pouvez également créer un document aux dimensions personnalisées, exprimées en cm., mm. ou pixel (“créer un design” en haut à droit, puis “dimensions personnalisées” en bas de la boîte de dialogue).

Travailler sur Adobe.

Sur cet outil professionnel (qu’il s’agisse d’InDesign, Illustrator ou Photoshop), on parle d’espace ou de zone de travail. Pour déterminer la dimension de cet espace, utilisez les trois paramètres suivants : taille de la zone de travail, unités de la zone de travail et résolution. Comme indiqué dans la documentation complète, “les paramètres du document sont accessibles avant la création d’un document ou depuis une scène. Ces paramètres peuvent être modifiés à tout moment.” Vous pouvez retrouver l’ensemble de la documentation Adobe, depuis le guide de l’utilisateur, en ligne : https://helpx.adobe.com/fr/dimension/using/document-settings.html .

Quels sont les autres types de formats d’impression ?

Format AFNOR

La norme AFNOR est utilisée pour désigner les formats français anciennement fabriqués à la main. Si aujourd’hui les papiers ne comportent plus de filigrane pour indiquer le format, leur noms restent utilisés dans le domaine des arts créatifs. Parmi les plus connus d’entre eux, on retrouve : 

• le format raisin, et demi raisin : 50 x 65 et 32,5 x 50 cm., utilisé en dessin
• le format cavalier : 46 x 62 cm., utilisé pour les couvertures de livres et brochures.
• le format Jésus : 56 x 76 cm. pour les atlas
• le format grand aigle : 75 x 106 cm., pour les cadastres.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Format_de_papier#Formats_norm%C3%A9s_fran%C3%A7ais

Format B

Beaucoup moins connu que son homologue en A, le format B correspond à une norme ISO reconnue des imprimeurs, notamment ceux qui utilisent des machine dites offset. Comme évoqué précédemment, il est plus grand que le format A, mais fonctionne de la même façon : de B0 pour le plus grand format à B10 pour le plus petit. Le tableau complet des dimensions des papiers au format B est disponible un peu plus haut dans cet article.

Format C

(Non, nous n’allons pas faire tout l’alphabet). Le format C est souvent assimilé au domaine de la bureautique et de la correspondance. On l’utilise plus particulièrement pour parler d’enveloppes. Pour vous y retrouver, c’est simple : pensez au document que vous souhaitez glisser dedans ! Une petite enveloppe C6 permet d’accueillir un document A6 (type carte postale), quand il vous faudra une enveloppe C4 pour glisser un contrat imprimé sur A4 (sans avoir à le plier) ! Reportez-vous à notre tableau dédié pour connaître les dimensions exactes des papiers au format C. 

4 par 3

Cette fois, pas de géométrie dans l’espace ni calcul complexe. Le format 4 par 3 désigne tout simplement l’affichage en 4 mètres par 3 mètres. On le retrouve principalement dans les bouches de métro, d’où son surnom « format métro ». Beaucoup de formats d’affiche sont d’ailleurs nommés en fonction du type de support qui les accueille : format abribus, format flanc de bus, colonne Morris… Pour imprimer en très grand, optez pour les affiches sur mesure au m², ou envoyez-nous une demande de devis. 

Format « SR » et +

Pour les besoins de l’impression numérique en amalgame, il peut être nécessaire d’ajouter des « bords francs » à vos documents avant de les imprimer. Pour ne pas perdre en espace d’expression, un nouveau format plus large a été inventé : SR ou « Supplementary Raw ». Il s’agit d’apposer des marges supplémentaires aux formats standards. Le plus classique est le SRA3, un A3 légèrement revu pour mesurer 32 x 45 cm. Dans la même veine, le format A3+ a été développé mais il n’est pas encore intégralement normalisé. Ainsi, sa taille varie entre 30,5 cm × 45,7 cm et 33 cm × 48,3 cm, selon les fabricants et revendeurs de papier.

Les arrondis

Comme leur nom l’indique, ce sont des formats arrondis à l’unité pour "cadrer" aux format des cadres que l’on trouve dans le commerce. Ils sont notamment utilisés pour parler d’affiches ou poster. 

• A0 arrondi : 80 x 120 cm.
• A1 arrondi : 60 x 80 cm.
• A2 arrondi : 40 x 60 cm.
• A3 arrondi : 30 x 40 cm.
• A4 arrondi : 20 x 30 cm.

Cartes, stickers et petits formats.

La reine de la carterie dans une imprimerie, c’est la carte de visite. Pour elle aussi il existe un standard : le 85 x 55 mm., ou format portefeuille. Si vous la voulez double, on parlera alors d’un 55 x 170cm. (pour peu que l’orientation de votre carte soit horizontale !).

Dans la carterie traditionnelle, on retrouve également le “carton” en 10 x 21 cm., qui se glisse dans les enveloppes au format DL. Il n’est pas rare que ce format soit aussi plébiscité pour les dépliants, calendriers et menus “chevalet” qui tiennent debout.

Pour finir avec le petit format, parlons de l’étiquette qui a la particularité d’être carrée, rectangulaire ou ronde (on privilégie souvent l’anglicisme “sticker”, par abus de langage). Pour les dimensions, ou diamètre s’il s’agit d’un rond, le champ des possibles dépendra : 

• du mode de conditionnement (en planche ou rouleau).
• de la destination : étiquette de bière, cosmétique, prix en magasin, vitrine, etc.
• sans oublier les formats “à la découpe”, qui invite au sur mesure.
• et de votre imprimeur bien sûr dont les machines (et lèses) déterminent les dimensions maximales d’impression.

Comment imprimer dans un format sur mesure ?

On a tendance à l’oublier mais les formats présentés correspondent seulement à des normes qui permettent un langage commun entre imprimeur, papetiers, et clients. Toutefois, après un bon coup de massicot*, un papier peut finalement avoir n’importe quelle dimension. Faites-nous part de vos demandes "hors normes" afin que nous étudions ensemble leurs faisabilités !

« Massicot, Kézako ? » : le massicot est un outil de façonnage qui permet de couper le papier, une opération que l’on appelle le massicotage. D’ailleurs, si vous voulez une image pour vous le représenter, pensez à une guillotine ! Le massicot et l’impression en ligne, une vraie petite révolution... (Pour parcourir le lexique de l'impression et découvrir pleins d'autres mots savant : par ici ).