Les contraintes de l'impression
Avant de parler design, couleurs et typographies, il est nécessaire d'avoir en tête les contraintes de l'impression. C'est le "cadre de jeu" duquel il ne faut pas sortir. Ces contraintes doivent être impérativement respectées pour garantir la rapidité de fabrication de vos impressions et leur rendu optimal. Au programme des réjouissances :
Formats, zones de sécurité et zones de débords : le "quadrillage" de l'espace est essentiel pour éviter de voir certains éléments coupés, ou pour éviter des zones blanches. Nous vous les avons récapitulées, par produit, dans le "guide des formats".
Qualité de vos images : votre photographie a beau avoir l'air nette à l'écran, il n'en sera pas forcément de même une fois imprimée (même pour des formats de taille dite "moyenne", comme un A4 ou un A3). C'est la résolution qu'il faut contrôler, en général nous recommandons 300 dpi.
Typographies et vectorisation : si vous utilisez des typographies plus originales que celles disponibles dans la plupart des outils de création, veillez à les "vectoriser" ou à les joindre avec votre fichier. Sans cela, notre atelier sera contraint de vous proposer une équivalence qui n'aura pas nécessairement le rendu souhaité.
Couleurs : l'impression numérique requière des documents fournis en CMJN, et non en RVB. Le format RVB, qui vous permet de visualiser une certaine intensité à l'écran (ou des "fluo"), n'aura pas le même éclat une fois converti et imprimé. Pensez donc à travailler dans la bonne nomenclature dès les départ !
Voici pour l'aperçu des éléments à avoir en tête. Pour en connaître toute l'étendue, ou pour faire suivre tous les détails à vos équipes, reportez-vous à notre documentation dédiée.
Le brief créatif
Ce document unique, à usage interne ou externe, permet de centraliser et résumer vos objectifs et vos attentes en terme de création. Voici ce que nous vous conseillons d'y mettre :
Objectif de votre support imprimé. Promotion d'un produit, appel à participation, communication interne, valorisation d'un savoir-faire... L'objectif permet à la personne en charge du graphisme d'adopter les "codes graphiques" attendus et efficaces. Par exemple : des couleurs chaudes et intenses pour des promo, ou des éléments apaisants pour la mise en avant d'un service médical.
Votre public. A qui s'adresse votre imprimé ? L'âge, le pouvoir d'achat, la catégorie socio-professionnelles, les centres d'intérêt, les freins à l'achat, les valeurs... Autant d'éléments qui permettent de "cerner" une audience et de la capter en un coup d'œil.
Votre marque, votre positionnement. C'est ici qu'il faut rappeler qui vous êtes en tant que structure, marque ou personne, ainsi que vos valeurs. Cela permet d'éviter les faux pas créatifs et de perdre du temps avec des maquettes qui ne vous ressemblent pas.
Votre charte graphique. Soyons factuels : ici, il est principalement question de couleurs et de typographies. Des rappels essentiels qui permettent d'être rapidement identifiés et de ne pas sortir du cadre. A moins que vous souhaitiez justement sortir des sentiers battus, auquel cas, précisez le !
Mood-board . Vous pouvez joindre des "planches d'envie ou d'inspiration", avec des échantillons de couleurs, tissus, des mots-clés, etc., qui vous inspirent. Attention cependant à ne pas brider la personne en charge du graphisme de votre document, en étant trop directif.
Textes et contenus. N'en oublions pas le principal : la forme ne doit pas l'emporter sur le fond ! Soyez précis quant aux contenus qui doivent figurer sur votre impression, et priorisez-les quand c'est possible. La longueur de vos textes peut être déterminante pour le design de votre document, alors assurez-vous de les valider auprès de vos équipes le plus tôt possible. De même , certains textes peuvent faire partie intégrante du design (en "logo-typant" certains mots par exemple), alors choisissez-les bien ;-)
Vos contraintes de budget et de temps. Sans cela, vous risquez de multiplier les allers-retours, de faire fausse-route, voire banqueroute ! Blague à part, vos dates buttoirs et vos circuits de validation doivent être clairement établis et connus pour permettre à chacun de travailler dans les meilleurs conditions possible !