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. Supports Papiers : Choisir le bon Papier d’Impression, Impression et Façonnage, Petit et Grand Format | Matoubrillant
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Les différents types de papier

Les différents types de papier


Au royaume de l’impression, il y en a un qui se conte comme Les Mille-et-une Nuits : le support papier. Le papier, qui permet d’écrire (et d’imprimer) mille et une histoires. Alors, on ne va pas vous conter l’histoire du papier, mais plutôt vous éclairer sur leurs caractéristiques et leurs aptitudes pour vous aider à vous y retrouver et à faire les bons choix. Il était une fois…

 

Comprendre les différents types de papiers

Papiers couchés

Ils sont appelés ainsi car ils ont subi l’apposition d’une ou plusieurs couches très fines de pigments et de liants. Cela leur confère une surface plus lisse, une blancheur mieux maitrisée, et améliore sensiblement leur imprimabilité : les textes et images obtenus seront plus nets, plus contrastés et moins gourmands en encre tout en offrant une meilleure intensité des couleurs. Les applications sont ainsi très nombreuses, de la brochure commerciale à la carte de visite, en passant par le packaging ou le livre photo.

  • Papier couché brillant : légèrement moins rigide que la version mate, le brillant est très lisse, idéal pour mettre en valeur des visuels éclatants.
  • Papier couché mat : doux et sans reflet, il allie élégance et confort de lecture.
  • Papier demi-mat (ou satiné) : le compromis qui offre une bonne restitution des couleurs sans brillance (parfait pour les documents polyvalents où se mêlent images et textes).

Papiers offset

Comme leur nom l’indique, ces papiers sont initialement destinés à l’impression sur machine offset. Plus poreux et rêches que leurs homologues “couchés”, le rendu d’impression est plus terne que sur ces derniers (question de diffusion de l’encre dans les fibres, et de moindre réflexion de la lumière).

Alors pourquoi les choisir ? Tout d’abord, ils sont généralement d’une plus grande blancheur que les papiers couchés. Ensuite, leur aspect brut et leur toucher naturel, proche de la fibre du bois, séduit un public toujours plus large. Ils sont aussi plus rigides à grammage égal, et légèrement plus économiques.

Pour résumer, nous vous les conseillons pour les impressions en gros volumes, l'impression de textes, et les documents sur lesquels vous aimeriez écrire : livre d'or, en-têtes de lettres, bloc-notes, etc.

Papiers recyclés

Les papiers recyclés peuvent être eux-aussi « couchés » ou « offset ». Pendant longtemps, on leur a collé (à juste titre !) une image de papier gris, sans tenue, et qui bourre dans les photocopieurs. Aujourd’hui, les gammes se sont étoffées, allant jusqu’à proposer des papiers ultra-blancs, disponibles dans tous les grammages et avec des propriétés mécaniques améliorées. Les procédés de fabrication (aux bilans environnementaux longtemps mitigés), ont aussi fait de réels progrès ces dernières années. Les papiers recyclés sont toutefois plus coûteux que ceux issus de fibres vierges (contrepartie financière des recherches et investissements mis en œuvre).

Il existe deux principaux types de papiers recyclés : le pré-consommation, issu des chutes industrielles non utilisées, et le post-consommation, fabriqué à partir de papiers déjà utilisés et collectés pour être recyclés.

Enfin, il est important de noter que, de manière générale, la filière papier n'est pas le grand méchant de l'histoire ! La quasi-totalité des papiers sourcés en Europe est issue de forêts gérées durablement : on y puise les arbres les plus chétifs pour laisser la place et/ou replanter des spécimens plus robustes, préservant ainsi la vigueur des forêts et de la filière print. Pour en apprendre davantage et démêler le vrai du faux, nous vous invitons à lire cet article.

Papiers de création

Issus des arts créatifs et de l’univers de la mode, les papiers Créations ont trouvé leur place dans l’impression pour embellir vos documents. Ils sont nombreux, chaque fabricant ayant son propre catalogue, et leurs présentations n’ont rien à envier aux grands défilés : prêt à imprimer, collection automne / hiver, tendance féminine ou avant-gardiste… Ils nous en font voir de toutes les couleurs, et de toutes les textures ! Parmi les plus connus de ces papiers d’exception : 

  • Les papiers métallisés Chromolux ® ou Curious Metallic ®, brillants, nacrés ou dorés, parfaits pour un effet haut de gamme et festif.
  • Les papiers texturés, vergés, et finement nervurés (notamment les Rives ® ) qui ajoutent un cachet tactile à vos impressions. Attention, ils ne sont pas toujours compatibles avec les grands aplats de couleurs (qui serait "cassés") ou textes trop fins.
  • Les irisés de type “Cryogen white ®”, aux reflets subtilement nacrés.
  • Les papiers teints dans la masse, comme Colorplan®, qui offrent une intensité (et uniformité) de couleur inégalable.

Papier création noir

Papier création savana

Papier texturé

Papier création brillant

Les papiers spéciaux

Calandrés

Grâce à l’étape du “calandrage”, qui consiste à lustrer les surfaces, les papiers calandrés, qui sont au départ des papiers « offset », deviennent aussi lisses que les papiers couchés. Extra-blancs et extra-lisses : on peut parler d’imprimabilité optimum pour ces supports, qui restituent tout l’éclat de vos visuels en quadrichromie.

On vous les conseille pour l’impression de brochures et catalogues qui recherchent l’effet “wahoo” : promotions d’exposition photo, catalogue de produits de luxe, livre photo, etc.

Bouffants

C’est la star des librairies : tous les romans et livres de poche sont imprimés sur papier bouffant. Pourquoi ? Ses propriétés mécaniques, bien-sûr ! Jusqu’à deux fois plus épais pour le même grammage, on parle même de papier expansé.

  • Comme il est très opaque, les textes du verso (même denses ou rapprochés) n'apparaîtront pas à la lecture du recto, même à contre-jour.
  • Avec son volume naturel, il permet de transformer les "petits" écrits en grands récits, en donnant du corps et de l'épaisseur aux documents reliés.
  • Enfin, il offre une bonne résistance aux déchirements et une belle aptitude au collage.

C’est le moment de sortir votre plus belle plume !

Autres papiers :

  • Kraft, avec un aspect brut et naturel, il est apprécié pour sa composition écoresponsable et sa résistance (relative) à l'humidité.
  • Bristol, doux, épais et lisse, il est apprécié pour les exercices de rédaction et notamment pour les cartes et cartons d'invitation.
  • Indéchirable, en polyester synthétique, ultra-résistant et hydrofuge, parfait pour des usages intensifs ou en extérieur.
  • Ensemencé, biodégradable et porteur de graines, idéal pour une communication éthique et poétique.
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Retour sur l’épaisseur.

Même s’ils sont fortement corrélés, il ne faut pas confondre poids et grammage d’une feuille. En effet, le nombre accolé au type de support désigne le grammage : le poids au mètre carré de votre papier. Concrètement, un papier "135 g." pèserait 135 g. si vous preniez une feuille de 1 m sur 1 m.

À grammage égal, deux papiers peuvent cependant être plus ou moins épais (comme le papier bouffant, deux fois plus épais que la moyenne), et plus ou moins rigide. Tout est question de densité et de sens de fibres. Le plus simple reste de vous en remettre au type de documents que vous souhaitez imprimer. Quelques exemples pour marier fonction et grammage :

  • Pour vos flyers et  dépliants éco : optez pour les faibles grammages du 80 au 135 g.
  • Pour les pages intérieurs de vos brochures et catalogues : des papiers de 90 à 135 g., qui offrent une belle tenue.
  • Pour l'affichage, quelques grammes en plus : 150 g en standard, ou 240 g. sur papier photo.
  • Pour les couvertures de vos brochures, des papiers avec encore plus de tenue et de résistance comme les 250 et 300 g. (qui supportent notamment le pelliculage).
  • Pour la carterie et les imprimés qui doivent durer, on privilégie un poids de 300 ou 350 g. minimum., ou le polyester indéchirable dont l'épaisseur s'exprime en micron.

L'importance des labels environnementaux

Label PEFC® (Programme for the Endorsement of Forest Certification)

Ce label garantit que le bois* utilisé dans la fabrication du papier provient de forêts gérées de façon responsable, depuis la plantation jusqu’à la transformation. Il s’appuie sur des critères stricts de gestion durable, mais aussi sur un système de traçabilité tout au long de la chaîne de production. Ce label européen, pionnier dans son domaine, fait office de référence en matière de certification forestière. C'est celui que nous privilégions dans notre atelier.

*le label PEFC s'applique en effet à tous les produits à base de bois.

Label FSC® (Forest Stewardship Council)

Reconnu à l’échelle mondiale, il repose sur les mêmes principes de gestion forestière durable, avec un accent fort sur les aspects sociaux, environnementaux et économiques. Il existe trois déclinaisons de ce label :

  • FSC 100 % : les fibres sont intégralement issues de forêts certifiées FSC,
  • FSC Recyclé : les papiers sont fabriqués uniquement à partir de fibres recyclées,
  • FSC Mixte : ils contiennent un minimum de 70 % de fibres certifiées FSC ou recyclées, le reste étant issu de sources contrôlées.

Les autres labels

D'autres certifications, plus ou moins exigeantes, peuvent vous aider à faire des choix éco-responsables : l'Ange Bleu (de l'Allemand, Blauer Engel), PCR (papiers et cartons recyclés), l'Écolabel Européen, APUR, etc.

Pour découvrir notre gamme et nos solutions éco-responsables, c'est par ici.

Comment choisir le bon papier pour vos supports

En fonction du type de documents

En fonction de votre budget et de vos exigences esthétiques, nous pourrons vous conseiller plusieurs types de supports. Toutefois, c'est surtout la fonction de l'imprimé qui doit guider votre choix ! Quelques exemples ci-dessous :

  • Flyers : parce qu'ils sont souvent distribués en masse, on recommande un support économique de type couché à faible grammage (80 g. peuvent convenir).
  • Cartes de visite : vitrine de votre activité, elle compense sa petite taille par une belle épaisseur, jusqu'à 450 g. Côté texture, tout est permis entre les couchés, offset et papiers de création ! Attention cependant à ne pas trop jouer avec les textures pour garder des textes lisibles.
  • Brochures. Difficile de ne faire qu'une recommandation, car la brochure peut être catalogue de luxe comme livret technique. Votre choix dépendra de l'équilibre entre les images et les textes : le coucher (recyclé ou non) magnifiera les images, tandis que l'offset facilite la lecture de textes et se prête aux grands tirages. Pour le grammage, l'option économique c'est le 80 g., mais rien ne vous empêche d'opter pour un 135 ou 160 g., plus cossu. Si votre cœur balance, pensez au fait que la couverture peut être bien plus épaisse et/ou texturée : impression mémorable à l'extérieur, et budget maîtrisé à l'intérieur !
  • Affiches : selon la destination et le mode d'accrochage, nous vous invitons à considérer :
  • Un grammage résistant, mais léger de 150g, en couché, pour placarder vos événements à venir.
  • Un support photo brillant pour décorer votre espace ou exposer vos créations (généralement, en 240 g.).
  • Le papier "dos bleu", qui a le double avantage de résister à l'humidité de la colle et d'être opaque. Idéal pour coller dans la rue et recouvrir les précédentes affiches.

Pour les projets les plus originaux, n'hésitez pas à varier les supports au sein du même document en jouant avec les matières, couleurs et effets de transparence :

Visuels et transparence

Couleurs et matières

Découpes et matières

En fonction de l'usage

En plus de considérer le type de document que vous imprimez, il faut prendre en compte l'usage qui en sera fait et par qui. Quelques paramètres ci-dessous qui peuvent guider votre choix :

  • Lecture et impression recto verso. Si vous imprimez des textes de chaque côté de vos feuilles et pages, vous aurez besoin d'opacité : forts grammages (sur couchés ou offset), ou papiers bouffants sont tout indiqués.
  • Écriture manuelle ou semi-automatique. Les papiers qui ont subi un traitement (couchés, calandrés ou pelliculés), ne sont généralement plus inscriptibles : l'encre de votre stylo glissera sans se fixer. Pour écrire sur vos documents, nous vous conseillons un offset ou même du papier carbone (autocopiants) qui vous permettra de faire des duplicata et triplicata sans effort.
  • Public et caractéristiques spécifiques. Pour des enfants, on optera pour un papier épais, doux au toucher et résistant aux déchirures, afin de faciliter la prise en main et éviter les accidents (bristol, pelliculés, ou indéchirable) À destination de personnes âgées ou de patients (dans le secteur médical, par exemple), un papier mat avec un bon contraste d’impression améliorera la lisibilité en évitant les reflets gênants. 
  • Conditions difficiles, manipulations et durabilité. Sans surprise, les faibles grammages résistent peu aux froissures, plis, griffures et déchirures. Ainsi, si vos documents sont utilisés en milieu difficile (sur un chantier par exemple), manipulés ou réutilisés fréquemment (supports de formation, badges, cartes de fidélité, etc.), préférez un fort grammage en offset, plus rigide que le couché. Le polyester peut s'avérer être la meilleure option pour une durabilité accrue et/ou un usage en extérieur.

En fonction des finitions souhaitées

Certains supports ne sont pas compatibles avec les façonnages complexes ou finitions particulières. Ci-dessous, la liste non exhaustive de ce qu'il vous faudra considérer avant de choisir votre papier :

  • Pelliculage. En mat, brillant ou soft touch, le pelliculage ne s'applique qu'aux grammages de 250 g et plus. En dessous, le papier ne résisterait pas à la pression exercée par la machine, et se froisserait. Pour le type de support, il n'y a pas de contre-indication, mais nul besoin d'aller chercher de la texture (en offset ou papier de création) car elle sera remplacée par celle du pelliculage.
  • Pli et rainage. En théorie, tous les grammages peuvent être pliés, mais le rendu ne sera pas forcément optimal : les plus épais ou texturés pourraient mal supporter un pli qui casse la fibre et donne un effet disgracieux.
  • Vernis et dorure. Appliquées sous l'effet de la chaleur, certaines finitions ne sont compatibles qu'avec des grammages au-delà de 170 g. Pour les mettre en valeur, nous vous invitons aussi à jouer l'effet de contraste avec un papier "brut" (couché mat ou offset) ou pelliculé mat.
  • Volume et gaufrage. Ils nécessitent un papier suffisamment épais et souple pour accepter la pression sans se déchirer ni se fissurer : un minimum de 200 g. est généralement recommandé.

 

Véritable levier pour sublimer vos documents, le choix du papier ne doit pas être réduit à une question de grammage. Entre budget, rendu visuel, contraintes techniques, impact environnemental, public visé et contexte d’utilisation, chaque critère compte 👉 Vous hésitez ou souhaitez un accompagnement sur-mesure ? Notre équipe est là pour vous conseiller. Demandez votre devis personnalisé et donnez vie à vos supports avec justesse.